Bilan Un mois - Une espèce : Année 2022

En 2022, l’association a souhaité renouveler les enquêtes participatives grand public : “Un mois - Une espèce”.

Chaque mois, vous avez pu lire un bilan de l’espèce du mois sur notre site internet ou nos réseaux sociaux, voici venu le temps du bilan annuel reprenant l’ensemble des enquêtes qui se sont déroulées durant l’année 2022.

Au total, 1813 données ont été saisies sur l’outil https://enquetes.clicnat.fr/ durant les enquêtes de 2022, contre 448 données en 2021. La participation sur l’outil qui y est dédié a donc quadruplé en cette troisième année d’enquête ! En parallèle, 6627 données concernant les espèces des enquêtes participatives ont été saisies sur https://clicnat.fr/ durant l’année 2022 contre 7781 en 2021. Une baisse de notre communication sur le dernier trimestre de l’année peut expliquer ce résultat plus faible que l’année précédente.

Lorsque nous nous concentrons sur les espèces recherchées en 2022, nous observons un taux de participation plus important pour les mois de janvier, mars, avril et octobre. Le mois de janvier a connu une fulgurante augmentation de données auprès du grand public, à la suite d’articles dans le Courrier Picard. Ces quatre mois qui ont bien fonctionné, concernent des espèces qui sont facilement observables dans les jardins et connues du grand public. Malgré le fait que ces espèces soient communes et moins intéressantes auprès des bénévoles, un grand nombre d’entre eux saisissent les espèces du mois et certains proposent même leur aide pour faire des animations thématiques sur l’espèce du mois.

C’est principalement lors de la période estivale (juillet - août) où beaucoup de monde quitte la région puisqu’il s’agit des grandes vacances scolaires et la fin d’année (novembre - décembre) où la météo est moins engageante, que la participation est la plus faible. La communication a également été moins importante de notre part sur les derniers mois des enquêtes avec des communiqués de presse non envoyés et moins de publications sur les réseaux sociaux.

Impact des enquêtes sur la connaissance des espèces sélectionnées

Aussi, nous avons étudié la part des données saisies durant le mois à celles saisies sur le restant de l’année. Nous pouvons constater que la plupart des enquêtes se sont déroulées sur des mois favorables à l’observation de ces espèces avec des taux supérieurs à 30% des observations de l’année.

Part des données saisies durant le mois d’enquête

De plus, nous avons comparé la saisie des espèces recherchées en 2022 avec leurs données de 2021. Par rapport au mois de l’espèce en question, 9 enquêtes ont apporté plus de données qu’en 2021. Ce ne fût pas le cas pour le Vulcain par exemple, où nous avions eu 42 données en septembre 2022 contre 253 en 2021. Cette espèce avait été volontairement ciblée car en 2021, il y avait eu une importante migration de l’espèce durant ce mois et nous souhaitions faire la comparaison… En ce qui concerne les Chauves-souris, la baisse de données peut être due à des observations qui n’ont pas encore été saisies dans la base de données.

C’est l’enquête du Pic vert en janvier qui a le mieux fonctionné cette année avec plus de 1500 données par rapport à 2021 (correspondant aux données saisies dans citizen) ! Cela peut s’expliquer par le lancement de l’année, ce qui peut motiver un grand nombre de personnes et également le fait que l’enquête avait été fortement partagée par les médias, comme le courrier picard. Les Oiseaux restent également un groupe de faune mieux connu du grand public et facilite donc l’observation et la participation.

L’ensemble des enquêtes sur les Insectes a également eu de bons résultats puisqu’ils ont tous plus d’observations en 2022 qu’en 2021, même si certaines, comme les Calopteryx n’ont pas fonctionné auprès du grand public. C’est également le cas pour le Lézard des murailles qui est pourtant une espèce difficile à observer.

Evolution de la participation aux enquêtes “Un mois - Une espèce”

Pour terminer ce bilan, nous avons souhaité mettre en évidence la localisation des espèces ciblées durant les enquêtes. Quelques secteurs n’ont pas été beaucoup prospectés comme dans les environs de Ham, le nord de Beauvais et le nord-ouest de Laon. A noter que les espèces qui ont plus de 50 observations concernent des communes où des études sur les chauves-souris ont pu être menées, ce qui fausse légèrement le résultat de la participation du grand public.

Un grand merci à l’ensemble des personnes qui ont participé à ces enquêtes. Merci également à la presse locale comme par exemple l’Autan et l’Agriculteur de l’Aisne qui ont diffusé tous les mois nos enquêtes ainsi qu’aux Bibliothèques partenaires et aux Communautés de communes. Nous savons aussi que plusieurs écoles utilisent les enquêtes pour sensibiliser les enfants et nous en sommes très heureux. Nous espérons que toutes ces personnes auront pu vous en apprendre davantage sur des espèces pourtant communes mais pas toujours bien connues !